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Intempéries : la Confédération paysanne s’impatiente du déploiement des aides

La Confédération paysanne plaide pour que les réparations réalisées en novembre et décembre après les intempéries puissent être prises en charge dans les aides à l'investissement débloquées par l'Etat.

La Confédération paysanne regrette que les aides d’urgence annoncées après les intempéries soient limitées par le plafond de minimis. Le syndicat demande que s’ouvrent rapidement les guichets de demande d’aides pour les sinistrés de la Bretagne et de la Normandie.

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La Confédération paysanne fait part de son inquiétude quant aux cinq millions d’euros supplémentaires annoncés hier, le 10 janvier 2024, par le gouvernement à destination des maraîchers et des éleveurs des Hauts-de-France touchés par les inondations. Cette nouvelle aide d’urgence sera limitée au plafond de minimis, soit 20 000 euros sur trois années glissantes.

« Certains agriculteurs ont déjà perçu des aides de minimis au cours des trois années passées », écrit le syndicat dans un communiqué de presse diffusé le 10 janvier 2024, citant les aides régionales à l’installation, le crédit d’impôt bio, ou encore l’aide d’urgence après le passage de la tempête Eunice.

Des aides qui tardent trop

Selon le syndicat, les guichets de demande d’aides tardent à ouvrir dans les autres régions touchées par les intempéries, comme la Bretagne ou la Normandie. « Les paysans bretons et normands semblent être les grands oubliés des annonces ministérielles, rapporte la Confédération paysanne. Voilà plus de deux mois qu’ils attendent une aide à la trésorerie qui tarde toujours à arriver. […] Il n’est pas envisageable d’attendre à la fin de janvier. »

Le syndicat plaide également pour que les investissements réalisés pendant les mois de novembre et décembre pour réparer les dégâts causés par les inondations puissent être pris en compte dans les aides à l’investissement débloquées par l’État.

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